Théodore Barrois

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Théodore Charles Barrois, né le à Lille (Nord) et décédé le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) est un médecin, parasitologue, zoologue, industriel et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Théodore Barrois est le fils de Théodore Barrois (1825-1899) et petit-fils de Théodore Barrois (1792-1851) filateurs à Fives Lille. La famille Théodore Barrois est actionnaire de la Compagnie des mines de Lens.

Il fait des études de médecine et de zoologie. Il devient docteur en médecine avec une thèse intitulée Contribution à l'étude des enveloppes du testicule, soutenue en juillet 1882 sous la présidence du professeur Frédéric Tourneux à la Faculté de médecine de Lille. Il obtient une thèse en sciences naturelles en 1885 sur Les glandes du pied et les pores aquifères chez les lamellibranches de l'université de Paris.

De divers voyages accomplis comme naturaliste, à la station biologique de Roscoff (été 1880) en Laponie (avril-août 1881), aux Açores (6 mois en 1887) en Palestine et en Syrie (mars-juin 1890), il rapporte les éléments de plusieurs monographies. Ses travaux portèrent notamment sur les crustacés et les échinodermes, sur les lamellibranches (1885), sur les rotifères (1895), sur les insectes et la faune des eaux des Açores (1896) et sur les ténias (1897).

Il est maître de conférences à la faculté de pharmacie de Lille en 1885, professeur agrégé de zoologie en 1886, puis titulaire de la chaire de parasitologie, créée pour lui en 1894.

Avec ses collègues Paul Hallez et Romain Moniez, il fonde la Revue biologique du Nord de la France qui publie 7 numéros de 1889 à 1895[1]. Il est président de la Société géologique du Nord en 1891.

Il est député du Nord de 1898 à 1906 sympathisant de l'Union libérale républicaine[2].

Il est président de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille en 1908[3].

Il exerce également d'importantes fonctions administratives à l'institut pasteur à Lille et au comité central des houillères de France. En 1905, Théodore Barrois devient vice-président des Établissements Kuhlmann[4]. La Fosse n° 9 des mines de Lens porte son nom.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Contribution à l'étude des enveloppes du testicule. L. Daniel (Lille), 1882, Texte disponible en ligne sur IRIS
  • Société des Sciences, de l'Agriculture et des Arts de Lille : Séance solennelle du 7 juin 1903 : pris de l'année 1902. (avec Agache-Kuhlmann). Imprimerie L. Danel (1903), Texte disponible en ligne sur IRIS

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Accès en ligne à la revue », sur biodiversitylibrary.org, 1889-1895 (consulté le ).
  2. Jean Jolly, « Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 », dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940,‎ (lire en ligne)
  3. Louis Vallas, « Allocution lors de la séance du 20 juillet après le décès de Théodore Barrois », Bulletin des séances de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille,‎ , p. 16-21 (lire en ligne)
  4. Jean-Luc Mastin, « Concentration dans l'industrie minière et construction de l'espace régional : le cas du Nord-Pas-de-Calais de 1850 à 1914 », Revue du Nord numéro 387,‎ , p. 793 - 812 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]